« Mesange, c’est un petit Sterne, c’est une fusée qui fait 4,8 m de hauteur avec 16 cm de diamètre. Elle intègre un moteur de fabrication addictif, l’impression 3D et elle est alimentée en peroxyde d’hydrogène et propane. Au niveau des réservoirs : on a des réservoirs concentriques, c’est-à-dire un réservoir à l’intérieur d’un autre, le réservoir de propane est au milieu, le réservoir d’HTP est autour… »
« Les challenges du Centre Spatial Guyanais sont très clairs. Je peux dire que la feuille de route se décompose en trois axes : le premier axe, on vient d’en parler, c’est la remontée en cadence des lanceurs institutionnels, c’est-à-dire d’Ariane 6 et de Vega. On devrait relancer un Vega C dès la fin de cette année (c’est prévu fin novembre) et, ensuite, c’est pareil, la cadence va remonter pour les Vega puisque, l’an prochain, on prévoit aussi de faire en plus d’Ariane 6, le lancement de 4 Vega C et puis 6 l’année d’après. »
“During this period, we launched about 25 planetary and terrestrial missions. Each mission was really interesting, fascinating. But the most delicate part of these missions, the most complex was the landing phase. In particular during the different missions on the planet Mars, with the rovers Spirit, Opportunity, Curiosity and finally, Perseverance. Because we had worked for a decade for these missions, and the success of them relied on the last 5 minutes, during the penetration of the rover into the Martian atmosphere. These are missions which have a real scientific value. In all these missions, there was the participation of France, with the CNES. We had French tools that were present on these missions. Examples of major French instruments present in the rover Curiosity : SAM and ChemCam. “
Dr Charles Elachi, professeur au California Institute of Technology (Caltech). Directeur du Jet Propulsion Laboratory-NASA (2001-2016), prestigieux centre de la NASA, situé en Californie. La spécificité du Dr Charles Elachi, en plus de ses grandes connaissances, est sa participation importante au développement de projets aérospatiaux en partenariat avec la France dont il a une fine connaissance des élites scientifiques du territoire. Ancien étudiant de École polytechnique universitaire de Grenoble-Alpes (Polytech Grenoble).
« Le lanceur Maia est un lanceur dont le premier étage est réutilisable et sous forme d’option, c’est important dans le modèle économique de la société. Un peu comme le cas du Falcon de SpaceX, il y a des missions pour lesquelles l’étage n’est pas récupéré. On est autour de 500 kg en orbite basse et c’est une certaine typologie de marché. Il s’agit de petits satellites d’observation, il y a quelques satellites institutionnels, mais plutôt des satellites privés. A contrario, si je décide de ne pas récupérer l’étage, donc de profiter de la pleine performance de mon lanceur, là on va monter jusqu’à 2,5 tonnes et on pourra servir une autre typologie de client avec des satellites plus ambitieux, des constellations de petits satellites. »
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