Le Docteur Nacer Chahat, référent du satellite SWOT entre la NASA(JPL) et le CNES nous partage ses impressions :
« Les récoltes de données sont impressionnantes:
Les développements sont vraiment passionnants avec le satellite SWOT! Avec notre précieux partenaire international, le CNES (le Centre National d’Études Spatiales Français) a récemment partagé un communiqué de presse présentant l’utilisation des données SWOT, en particulier les résultats de l’interféromètre KaRin, pour analyser l’impact de la tempête Domingos sur l’océan. Des résultats assez impressionnants nous révèlent des vagues atteignant jusqu’à 12 mètres, comme nous l’indique la figure ci-dessous. »
« C’est une excellente question ! Parce que les évolutions du secteur spatial ont été extraordinaires ces dernières décennies. Le secteur spatial est en plein essor, il a besoin d’une main-d’œuvre exceptionnelle. Dans le domaine, des sciences et des techniques, il existe un immense besoin de talents qui augmentera chaque année en raison de l’évolution démographique. Cela veut dire que nous avons besoin de nouvelles recrues dans le secteur spatial, à l’échelle mondiale. Les employés du secteur spatial ont besoin de perfectionnements, qui devraient être soutenus par une éducation spatiale interdisciplinaire, entrepreneuriale et tourner vers l’avenir. L’ISU aide à préparer la prochaine génération du secteur spatial et spécialement dans un environnement international, interdisciplinaire et aussi interculturel, c’est quelque chose qui est unique pour l’International Space University. Mais qu’est-ce qui est important pour tout le monde? »
« Quelles planètes connaissez-vous ? » « Comment les reconnaît-on ? », « Qui y a-t-il sur Mars ? »… Après une petite demi-heure de projection d’un spectacle en pleine immersion sur un ours blanc du pôle Nord et un manchot du pôle Sud qui cherchent à savoir pourquoi la nuit dure si longtemps dans leurs régions, Halim Bennadja multiplie les questions auprès des enfants peu avares eux non plus de réponses. « Mars est rouge », répond un garçon. « Il y a de la glace », renchérit une fillette. Le groupe est encore assis à l’intérieur du planétarium itinérant d’Odyssée Céleste. À l’occasion de la fête de la science, la médiathèque Elsa-Triolet, Bobigny (93) a invité cette association.« Pour être sûr que chacun reparte avec de nouvelles connaissances », précise le médiateur scientifique à l’enthousiasme communicatif. « L’idée avec ce Planétarium portable c’est de rendre accessible la science. » Pari réussi : les enfants ressortent avec des étoiles plein les yeux.
« Le problème, c’est que ce mot « souveraineté » aujourd’hui, on l’utilise à tort et à travers, il est parfaitement galvaudé. Je ne connais qu’une seule définition, c’est la définition des juristes allemands, c’est-à-dire qu’est-ce que la souveraineté ? Celui qui est souverain, c’est celui qui a la compétence pour définir ce qui relève de ses compétences. En clair, qui a la compétence originaire. À partir de là, je reviens à Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : le souverain, c’est moi, c’est vous, nous sommes souverains, nous avons la compétence de la compétence et nous avons décidé par le contrat social de remettre à l’État cette compétence. C’est cela la souveraineté, fondamentalement. Donc, qu’est-ce qu’une souveraineté industrielle ? C’est avoir la compétence de définir les choix qu’on souhaite faire pour développer sa propre industrie.»
« En Belgique, il existe un programme qui s’appelle « Un jour, un métier » et on peut s’inscrire en disant “Ben voilà, j’ai 16-17-18 ans et j’aimerais découvrir un métier”. Dans ce cadre-là, j’ai eu l’occasion unique à l’époque de rencontrer le premier astronaute belge Dirk Frimout, également physicien. Cet échange avec lui a été vraiment déterminant pour moi et évidemment, à partir de là, mon rêve était de devenir astronaute. Même si mes parents ont toujours été présents, ils m’ont fait garder les pieds sur Terre. Ils m’ont dit : « Écoute, c’est bien d’avoir des rêves, peut-être que t’y arriveras, peut-être que tu n’y arriveras pas. Parce qu’être astronaute, c’est encore plus rare que devenir Président ! Mais il faut poursuivre ce rêve et tu verras où cela te mènera. »