» Vous avez la mythologie grecque avec Icare et Dédale, mais aussi l’aventure d’Abbas ibn Firnas (810-887); un Berbère qui vivait en Andalousie aux alentours de l’an 800. Il a fait une expérience du vol en s’équipant de plumes d’oiseaux, il s’est élevé d’un minaret depuis Cordoue, ville d’Espagne. Il a volé une certaine distance, mais il a oublié une chose : l’atterrissage. Ce qui montre encore une fois l’exemple de l’intérêt du retour par l’expérience ! À l’atterrissage, il s’est fait très mal au dos et a compris que l’oiseau avait une queue qui lui permettait d’atterrir. Ensuite, on a vu l’envol des frères Wright (1902). Pour moi, ce qui est passionnant, c’est le premier homme dans l’espace, Youri Gagarine, un Soviétique, et les premiers pas de l’homme sur la Lune: c’est ce qui doit être montré aux jeunes pour leur montrer cette envie, cette volonté justement d’aller au-delà. »
« L’une de nos missions de support c’est de résoudre les problématiques imprévues, qui ont un impact sur les opérations de la Station Spatiale Internationale(ISS). Je vais citer deux exemples liés aux impacts des micrométéorites, qui correspondent aux débris spatiaux. Le premier c’est l’impact au niveau du Canadarm 2, directement sur le bras canadien, qui était vraiment centré sur les équipes canadiennes de MDA (MacDonald, Dettwiler and Associates) et de l’Agence Spatiale Canadienne, d’une part pour constater les dégâts, et ensuite entrer en mode résolution du problème. «
Catherine Cesarsky: « Le VLT est un observatoire qui a été inauguré en 1999 et demeure aujourd’hui le meilleur au monde. S’il est tellement bon ce n’est pas seulement parce que les télescopes sont exceptionnels mais parce qu’un énorme travail a été fait sur l’instrumentation en Europe car il y a beaucoup de bons instrumentalistes dans plusieurs pays européens et en particulier en France. «
« Or la seule solution pour éviter la rotation de la terre autour d’elle-même, qui est le grand défi en astérosismologie et la pulsation stellaire en astrophysique, c’était d’aller en Antarctique ! Nous avons donc décidé d’aller installer un observatoire au cœur de l’Antarctique avec des instruments spécifiques au pôle Sud parce que là-bas la rotation de la Terre est extrêmement négligeable et la nuit dure six mois c’est-à-dire que la nuit polaire dure 180 jours en continus et sans interruption . »
« En effet, j’en ai une que je vais pouvoir mentionner. Pour recontextualiser, depuis mon adolescence, je participe aux rencontres de Ciel et Espace parce que je suis passionnée par l’astrophysique. Durant ces rencontres, il y a l’espace, pour ceux qui ne connaissent pas elles ont lieu tous les deux ans à Paris à la Cité des Sciences et c’est l’opportunité d’y rencontrer des grandes personnalités comme Hubert Reeves et André Brahic, quand il y était à l’époque. Ces gens-là font des conférences et à l’issue des conférences, on peut aller au stand pour acheter un bouquin avoir une dédicace et j’ai eu l’occasion de rencontrer Aurélien Barrau, astrophysicien spécialisé dans les trous noirs, car à l’époque, je voulais vraiment faire un métier très proche du sien. «
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