L’ouvrage Kitâb suwar al-kawâkib al-thâbita fut une référence dans le monde scientifique arabo-islamique. Il a été traduit en persan par l’astronome, mathématicien et philosophe Naṣīr al-Dīn al-Ṭūṣī (1201-1274), un des fondateurs de la trigonométrie et auteur de tables astronomiques, dans lesquelles il remit en cause un principe essentiel du système de Ptolémée. En effet, les astronomes de l’école de Maragha, dont est issu Al-Tusi, s’inscrivent dans la tradition Ptolémaïque et dépassèrent Ptolémée avec deux principes mathématiques cruciaux : le lemme d’Al-Urdi et le couple d’Al-Tusi.
« Lorsque j’ai commencé à travailler, il y a une rencontre qui m’a profondément changé d’un point de vue personnel et professionnel, c’était le Docteur Firouz Naderi qui était l’un des directeurs exécutifs au JPL. Il était devenu mon mentor, celui qui m’a donné beaucoup de conseils pendant ces 10 dernières années au JPL. C’est quelqu’un qui a profondément impacté la NASA et le JPL. »
Dans cette interview, Jean-Yves Prado propose un concours étudiants(universitaires, ingénieurs…), avec comme objectif principal la réalisation d’une voile solaire et sa mise en orbite:
« En partant d’une orbite commune, avec des missions scientifiques, on déploie une voile solaire à des points de Lagrange(noté L1 à L5) et ça permet d’être autonome, d’aller à la rencontre d’un certain nombre d’astéroïdes. Il faut savoir qu’une voile solaire, la trajectoire qui est obtenue grâce à la poussée du soleil dépend de l’orientation de la voile par rapport au Soleil. »
« Aujourd’hui, les activités spatiales sont entrées dans une nouvelle ère, qui est plus commerciale, qui est l’ère de l’exploitation. On évoque le GPS, on évoque l’observation de la Terre, la radio, la télévision par satellite, la téléphonie par satellite. Bref, on est entré dans une nouvelle étape. L’espace n’est pas seulement un objet d’exploration scientifique, c’est aussi, de plus en plus, une affaire d’exploitation commerciale de nos satellites. Cette exploitation commerciale est sur une très grande échelle puisque, aujourd’hui, une grande partie de nos activités économiques dépendent de l’espace. »
« C’est un des géants de l’astronautique française qui vient de disparaître le 13 avril 2020, à l’âge de 93 ans : Jacques Blamont. Astrophysicien, né en 1926, ayant passé sa thèse sous la direction du prix Nobel de physique Alfred Kastler, il était déjà professeur à l’université de Paris en 1957, après être sorti de l’ENS, quand on l’a sollicité pour aider au développement du programme spatial français à l’occasion, cette année là, de « l’Année géophysique internationale ». Cela le conduira à comprendre et à montrer que les fusées, comme Véronique, étaient utiles pour mener des recherches scientifiques. »
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