« Mon stage d’un peu moins de 6 mois portait sur la visualisation des ondes sismiques produites par des impacts de météorites sur la Lune. Mes objectifs étaient de créer des vidéos permettant de visualiser concrètement comment se comportaient les ondes sismiques sur la Lune.Mon stage faisait partie de la mission FSS (Farside Seismic Suite) un mission qui vise à poser des sismometres sur la face cachée de la Lune. »
« Parmi les hommes scientifiques au premier plan je pense tout de suite à Charles Elachi qui est professeur à Caltech mais a surtout longtemps été directeur du JPL »
« Mon stage, d’une durée de six mois, s’est déroulé au JPL, dans la division planétaire, au sein du laboratoire de physique moléculaire. Le but était de développer un instrument de diffraction par électrons de faible énergie (LEED) permettant d’étudier les glaces dans des conditions extrêmes (température de -267°C et pression de 10⁻⁸ mbar). Cet instrument aide à analyser la structure moléculaire des glaces, essentielle pour comprendre les processus physico-chimiques des objets très froids (comètes, astéroïdes, lunes, …). »
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« J’ai étudié le Fond Diffus Cosmologique (CMB en anglais), qui est la lumière émise 380 000 ans après le Big Bang, la plus lointaine possible visible, qui nous offre une “photographie” de ce qu’était l’univers à ce moment-là J’ai développé des méthodes statistiques qui permettent d’améliorer la récupération des données utiles à son étude : pour simplifier, nous avons des cartes de l’Univers qui nous viennent du satellite Planck, et pour étudier le CMB, »
« J’ai effectué un stage de 4 mois à l’European Astronaut Center (EAC) de l’ESA sur le site de Cologne, en Allemagne. Ensuite, j’ai travaillé sur l’EFB qu’ont utilisé Kate Rubins, astronaute américaine, en 2022 et Thomas Pesquet dans sa session d’entraînement en 2023. Puis, mon stage de fin d’études au laboratoire international CNRS-Georgia Tech où j’ai développé une politique d’apprentissage par renforcement pour le suivi de trajectoire et l’évitement d’obstacles pour plusieurs plateformes robotiques : de terrain (rover), nautique (robot-bateau) et spatiale (plate-forme volante). »
« Cette expérience dans un contexte aussi technique et exigeant m’a donné l’opportunité de mettre en pratique les compétences que j’ai acquises à l’ISAE-Supaero et lors de mes projets personnels pour approfondir ma connaissance des technologies de pointe que j’étudie. Le travail était technique et parfois difficile. Cela alliait à la fois le “software” (code et algorithmes) et “l’hardware” (un vrai drone sur lequel on faisait nos tests). Plus précisément, la mission s’appelait LORAN (LOng RAnge Navigation) qui a pour objectif d’élaborer un logiciel de navigation pour drone martien, lors de la future mission martienne (l’hélicoptère s’appelle Chopper). Ce logiciel est composé de différents blocs séparés les uns des autre : estimation de position, positionnement sur une carte, vol autonome etc. »
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