« Le sujet de ma thèse était « Navigation visuelle pour l’atterrissage planétaire de précision indépendante du relief. », dit autrement, la navigation visuelle pour l’atterrissage au pôle sud de la Lune. A l’époque, début des années 2010, l’Agence Spatiale Européenne travaillait pour envoyer un atterrisseur dans cette région qui était déjà vu comme l’endroit où on allait probablement faire atterrir des humains sur la lune ce qui est toujours dans les plans actuels avec Artémis(programme de la NASA visant à renvoyer des humains sur la Lune) parce que c’est un endroit, un peu moins exposé que le reste de la lune aux radiations solaire »
« J’ai travaillé sur le projet MAHD (Mid Air Helicopter Deployment), qui vise à faciliter et réduire le coût des futurs déploiements d’hélicoptères sur Mars. Ingenuity, l’hélicoptère envoyé sur Mars entre 2021 et 2024, a été une avancée énorme pour l’exploration martienne, car il a permis de parcourir de grandes distances rapidement et d’accéder à des terrains dangereux pour les rovers traditionnels. Au lieu d’utiliser un atterrisseur pour se poser sur Mars, le projet MAHD utilise un jetpack attaché à l’hélicoptère pour ralentir sa descente après la séparation de l’aéroshell. »
« Mon stage d’un peu moins de 6 mois portait sur la visualisation des ondes sismiques produites par des impacts de météorites sur la Lune. Mes objectifs étaient de créer des vidéos permettant de visualiser concrètement comment se comportaient les ondes sismiques sur la Lune.Mon stage faisait partie de la mission FSS (Farside Seismic Suite) un mission qui vise à poser des sismometres sur la face cachée de la Lune. »
« Parmi les hommes scientifiques au premier plan je pense tout de suite à Charles Elachi qui est professeur à Caltech mais a surtout longtemps été directeur du JPL »
La prochaine interview sera avec le Docteure Sahra Kacimi, référente en Météorologie, Océanographie et Environnement au JPL.
Ses recherches portent notamment sur :
le rôle et importance des glaciers dans le climat
la répartition de l’épaisseur des glaciers à l’aide de mesures satellitaires et aéroportées
la récupération et analyses de la neige de la banquise des océans polaires
« Mon stage, d’une durée de six mois, s’est déroulé au JPL, dans la division planétaire, au sein du laboratoire de physique moléculaire. Le but était de développer un instrument de diffraction par électrons de faible énergie (LEED) permettant d’étudier les glaces dans des conditions extrêmes (température de -267°C et pression de 10⁻⁸ mbar). Cet instrument aide à analyser la structure moléculaire des glaces, essentielle pour comprendre les processus physico-chimiques des objets très froids (comètes, astéroïdes, lunes, …). »