Interviews / Podcasts

L’interview d’exception de Clémence Cambourian, Directrice des opérations chez Astreos. La startup Astreos est une filiale de la startup Latitude, elle permet de simplifier l’expérience de lancement en prenant en charge tous les aspects d’une mission spatiale, de l’assurance aux services de lancement.

En vidéo sur Youtube :

 En podcast :

Après mon bac scientifique, j’ai fait une prépa maths-physique qu’on appelait à l’époque MP SI et après le concours des grandes écoles, j’ai intégré l’ESTACA qui est une école d’ingénieurs spécialisée en aéronautique, automobile, transports guidés, ferroviaires et spatial. Dans cette école, que j’ai faite dans les Yvelines, j’ai pris la spécialité espace. Dans cette filière espace j’ai plutôt eu une formation mécanique sur les aspects lanceurs et satellites. Une fois  cette formation réalisée, j’ai eu l’occasion de faire plusieurs stages: j’en ai fait quelques-uns dans des entreprises de conseils et notamment un stage très important pour moi qui a été le stage de fin d’études chez ArianeGroup où j’étais dans le bureau des futurs lanceurs et  j’ai travaillé sur des pré-dimensionnements à la fois pour Ariane 6 et pour les fusées qui viendraient après Ariane 6.

Une rencontre particulière ?

En effet, j’en ai une que je vais pouvoir mentionner. Pour recontextualiser, depuis mon adolescence, je participe aux rencontres de Ciel et Espace parce que je suis passionnée par l’astrophysique. Durant ces rencontres, il y a l’espace, pour ceux qui ne connaissent pas elles ont lieu tous les deux ans à Paris à la Cité des Sciences et c’est l’opportunité d’y rencontrer des grandes personnalités comme Hubert Reeves et André Brahic, quand il y était à l’époque. Ces gens-là font des conférences et à l’issue des conférences, on peut aller au stand pour acheter un bouquin avoir une dédicace et j’ai eu l’occasion de rencontrer Aurélien Barrau, astrophysicien spécialisé dans les trous noirs, car à l’époque, je voulais vraiment faire un métier très proche du sien. Il a été très accueillant, on a même finalement eu une amitié pendant plusieurs mois à la suite de cette rencontre sur laquelle il m’a vraiment parlé de son travail, il me montrait un peu quel était son quotidien et grâce à cela en fait, je me suis rendu compte que j’adorais vraiment l’astrophysique ! Je suis même allée jusqu’à faire un semestre d’études à l’étranger pendant mon cursus à l’ESTACA, pour faire 6 mois d’astrophysique à Liège, en Belgique, mais finalement, c’est quand même l’ingénierie spatiale qui a repris le dessus. À l’époque, je ne connaissais pas ce métier d’ingénierie spatial, on parlait vraiment plus d’astrophysique et pour plein de raisons : que ce soit la longueur des études, la reconnaissance du travail, la facilité peut-être aussi d’avoir un emploi, je me suis dirigée vers l’ingénierie.

L’équipe:

• Un article de Halim BENNADJA, chef de projet à l’Association Odyssée Céleste
• Réalisation/montage: Halim BENNADJA
• Copyright: Latitude/ Astreos/ Association Odyssée Céleste/