« L’Algérie est devenue indépendante comme vous le savez en 1962. Mais nous avions une clause dans les accords d’Évian indiquant que nous pouvions rester cinq ans, jusqu’au 1er juillet 1967. On pouvait rester au pas de tir, sous notre responsabilité et même de souveraineté pendant ces cinq ans. Ce qui nous permettait de lancer les quatre premiers satellites Diamant. Concernant le satellite Astérix ? La SEREB, qui était responsable du lancement et de la décision de lancer des satellites, a tenue à garder la responsabilité du premier lancement . Ils ont donc fabriqué un petit satellite qui s’appelait Astérix pendant que nous nous fabriquions les satellites pour les trois Diamants suivant, qui devaient être lancés en Algérie. Nous les avons appelé D pour Diamant, D1A, D1B, D1C, etc.. Ils ont été lancés avec succès sauf Astérix qui était resté muet. Ce qui s’est passé, c’est que lors de l’éjection de la coiffe, elle a enlevé les antennes du satellite. De sorte qu’il n’a jamais émis un seul bit. Le CNES avait développé un réseau de poursuite et nous avons pu, grâce aux mesures que nous avons faites au décollage, à Hammaguir, donner un diagnostic de satellisation. »
L’équipe
- Un podcast de Halim BENNADJA, chef de projet à l’Association Odyssée Céleste
- Réalisation/montage : Halim BENNADJA
- Copyright : SEREB/ Musée de l’Air et de l’Espace/ Wikipédia /CNES/Association Odyssée Céleste
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Jacques Blamont, astrophysicien et professeur d’université(CNES/Université Pierre et Marie-Curie)